« Les cordées de la réussite visent à faire de l’accompagnement à l’orientation un réel levier à l’égalité des chances. Elles ont pour objectif de lutter contre l’autocensure et de susciter l’ambition scolaire des élèves dans un continuum d’accompagnement jusqu’à l’enseignement supérieur ».
Pour le Lycée Professionnel de la Trinité et le GARAC, l’ambition est de créer entre les deux équipes pédagogiques et éducatives et les jeunes des deux établissements des relations régulières. L’objectif est d’accompagner les jeunes de Bac Pro auto du LP de la Trinité grâce au soutien de 1eres années de
BTS Auto du GARAC. « Il s’agit, au travers des échanges pédagogiques, mais surtout des exemples de parcours de jeunes, de démontrer que l’ambition et la réussite sont possibles grâce à l’amplitude de la filière de formation qui existe dans les Services de l’Automobile et de la Mobilité » expliquent Nathalie
Bourgade, Proviseur adjoint, et Lucien Philippeau, Proviseur du LP de la Trinité. Ce sera aussi l’occasion pour les jeunes ultramarins et hexagonaux de s’enrichir mutuellement des singularités géographiques et climatiques de leurs territoires respectifs pouvant impactés la maintenance des véhicules.
« Le GARAC qui présente un cursus complet jusqu’à la formation d’ingénieur en passant par les CQP/TFP, BTS, Licence, accueille déjà des jeunes Martiniquais. Cette convention avec le Lycée professionnel de la Trinité est une étape supplémentaire permettant d’accroitre le niveau de
compétence et donc de performance opérationnelle et d’élargir le choix des jeunes ultra-marins par rapport à l’offre existante sur ce territoire, dans une logique de complémentarité. Nous avons été sensibles au dynamisme et à la volonté martiniquaises. L’insertion professionnelle de qualité est fondamentale » souligne Laurent Roux, Directeur général du GARAC. Elle doit être adaptée à l’évolution des besoins du tissu économique, souligne Nathalie Bourgade.
Les deux établissements souhaitent aussi que les jeunes martiniquais ne soient pas contraints de s’expatrier : « que ce soit aux Antilles ou en Métropole, nos jeunes doivent pouvoir se former et travailler dans leur pays : la France » expriment en chœur Nathalie Bourgade et Laurent Roux. Les deux institutions ont rappelé le soutien de la Direction régionale académique de l'information et de l'orientation (DRAIO) de Martinique qui a favorisé cette mise en contact. Cette dernière accompagne, depuis plusieurs années, la démarche du GARAC qui accueille, vocation nationale oblige grâce à ses possibilités de logement, des Martiniquais.
Mise à jour : mars 2024